| Propositions de loi

RETROUVEZ LES DIFFÉRENTES PROPOSITIONS DE LOI QUE J’AI PORTÉES ET CO-SIGNÉES

La Proposition de loi Mixité sociale et scolaire, rejetée en bloc par le gouvernement et la droite sénatoriale

10 octobre 2024

Cette proposition de loi avait pour objectif de promouvoir et de garantir une mixité sociale et scolaire effective, en incluant notamment des mesures concrètes pour en assurer le suivi, au sein des établissements d’enseignement publics et privés sous contrat.

Elle prévoyait l’obligation, pour les collectivités territoriales, de prendre en compte l’impératif de mixité sociale lors de l’implantation de nouvelles classes ou établissements scolaires. L’État devenait également le garant d’une répartition équilibrée des élèves entre les établissements, dans le respect des équilibres socio-économiques à l’échelle nationale.

La proposition de loi généralisait des outils favorisant la mixité qui ont fait leur preuve à l’échelle locale, rendant ainsi obligatoire le recours à la sectorisation multi- collèges pour des établissements situés à proximité. Le texte faisait davantage contribuer l’enseignement privé sous contrat à la mixité sociale. Les subventions publiques des établissements privés sous contrat conditionnées à l’existence d’une mixité sociale comparable à celles des classes publiques du territoire. Enfin, pour plus de transparence, il imposait une publicité des dons et legs effectués au profit de ces établissements.

«Si l’objectif de mixité sociale et scolaire est inscrit dans la loi depuis 10 ans, il manque d’outils opérationnels pour qu’il se concrétise dans les écoles, dans les communes. La publication depuis 3 ans de l’indice de position sociale (IPS) constitue l’une des seules actions de portée nationale en la matière, qui a permis d’objectiver la persistance de nombreuses inégalités dans la composition sociale des établissements scolaires et une accentuation de celles-ci entre établissements publics et établissements privés mais aussi entre établissements publics».

J’ai insisté sur les outils de diagnostic qui pouvaient être mis à disposition des élus et des collectivités pour piloter leur politique publique éducative, refusés par le gouvernement et la majorité sénatoriale.

Je crois en la nécessité de créer des environnements éducatifs inclusifs, où chaque élève ait la possibilité de s’épanouir et de réussir, indépendamment de son origine sociale ou de son statut.

La Proposition de loi socialiste sur le service civique, adoptée

10 avril 2024

Cosignataire de la proposition de loi visant à renforcer le service civique, je me félicite de son adoption par le Sénat. Toutefois, le texte adopté reste en deçà de son ambition initiale, ayant été amoindri au cours des discussions. Cette adoption représente malgré tout une avancée importante : elle permettra de faciliter l’accès des jeunes à ce dispositif, véritable levier d’intégration, école de citoyenneté, et atout incontestable pour leur insertion professionnelle.

La Proposition de Loi sur le statut de l’élu local, adoptée à l’unanimité

7 mars 2024

La proposition de loi transpartisane sur le statut de l’élu local répond au mal-être exprimé par nombre d’élus, se sentant de moins en moins considérés et protégés.

Après le webinaire destiné aux maires du 44, en amont de la PPL, co-organisé avec Ronan Dantec, vous avez été nombreuses et nombreux à nous faire part de vos préoccupations et demandes.

J’ai ainsi présenté plusieurs amendements en faveur de l’engagement et de la santé des élus locaux. J’ai notamment défendu la majoration de l’indemnité pour les élus appelés à suppléer le ou la maire durant toute la durée de leur remplacement. J’ai également porté un amendement visant à garantir un droit à une visite médicale pour les élus locaux sans activité professionnelle au moment de leur élection.

Je suis intervenue en séance sur l’évaluation de la sur-exposition des élus aux risques, dont les risques psychosociaux (sujet mis en exergue dans l’enquête de l’AMRF en 2023).
J’ai présenté un amendement permettant l’indemnisation des adjoints et conseillers municipaux délégués, sans avoir à amputer celle du maire. Rejetés au titre de l’article 40, je veillerai à ce que ces sujets soient repris lors du prochain Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale.

Parmi les principales propositions du texte initial : une meilleure indemnisation et prise en charge des frais de mandat, un trimestre de retraite pour chaque mandat exercé complètement et l’automaticité de la protection fonctionnelle pour tous les élus, des clarifications sur la prise illégale d’intérêt.

Dernières actualités