Soutien aux salariés d’ArcelorMittal à Indre : l’État ne peut pas se contenter d’être spectateur.
Je partage pleinement la vive inquiétude avec les salariés, les organisations syndicales, les élus locaux et la population l’annonce brutale par la direction d’Arcelor Mittal de la suppression de plus de 80 postes sur le site historique d’Indre. Cette décision, qui s’inscrit dans une stratégie industrielle européenne déséquilibrée, met à mal notre souveraineté industrielle et la vitalité économique de notre territoire. Le site de Indre a traversé les décennies en s’adaptant, en innovant, en faisant la preuve de sa résilience et de son utilité dans l’écosystème industriel français.
Je partage pleinement la vive inquiétude avec les salariés, les organisations syndicales, les élus locaux et la population.
La transition écologique ne peut pas servir de prétexte à une désindustrialisation déguisée. Elle doit au contraire être une opportunité pour consolider nos filières industrielles, créer des emplois durables, et non en supprimer. Une réponse politique forte, structurée et concertée est indispensable et doit s’inscrire dans la dynamique du programme de décarbonation Zone Industrielle Bas Carbone (ZIBaC) Loire Estuaire porté par l’ADEME dans le cadre du programme France 2030.
Je demande au Ministre de l’Économie de réunir d’urgence l’ensemble des parties prenantes: direction du groupe, syndicats, élus locaux, services de l’État et acteurs industriels du bassin.